Djellouli46, votre question est pertinente et au cœur des enjeux de développement RH dans l'hôtellerie. L'identification des besoins est effectivement un point de départ primordial. Il ne s'agit pas seulement de constater les lacunes, mais de comprendre comment ces lacunes impactent directement la performance de l'établissement et l'atteinte de ses objectifs stratégiques.
Par exemple, si l'objectif est d'augmenter la satisfaction client de 15% dans les six prochains mois, il faut évaluer si le personnel est correctement formé aux techniques de communication et de résolution de problèmes. Une enquête de satisfaction client (avant et après formation) pourrait être un indicateur clé pour mesurer l'efficacité du plan de formation. Si les retours positifs augmentent de 20% après la mise en place de la formation, cela indique une réelle progression.
Concernant l'application de la formation sur le terrain, je pense qu'il est essentiel d'impliquer les managers de proximité. Ils doivent être formés en amont pour accompagner leurs équipes et s'assurer que les nouvelles compétences sont mises en pratique. Des sessions de suivi régulières, des feedbacks constructifs et la mise en place de challenges peuvent encourager l'application des acquis. Un système de mentorat, où les employés expérimentés soutiennent les nouveaux, peut aussi faciliter l'intégration des compétences.
Enfin, il est important de ne pas négliger l'évaluation continue du plan de formation. Cela permet d'identifier les points forts et les axes d'amélioration, et de s'assurer que la formation reste pertinente et adaptée aux besoins de l'entreprise. Un tableau de bord avec des indicateurs clés de performance (KPI) peut être un outil précieux pour suivre l'évolution des compétences et l'impact sur les résultats de l'entreprise. Si le taux de rétention du personnel augmente de 10% après la formation, cela peut indiquer que les employés se sentent plus valorisés et compétents dans leur travail.
Pour compléter ce que PartenaireSage a dit, un truc qui marche bien, c'est de faire des simulations de situations réelles pendant la formation. Genre, un client mécontent, une demande compliquée... Les employés peuvent s'entraîner à réagir, et c'est beaucoup plus concret que de la théorie. Et puis, filmer ces simulations et les débriefer après, ça peut vraiment les aider à prendre conscience de leurs points forts et de ce qu'ils doivent améliorer.
Mouais, les simulations c'est bien, mais faut pas que ça devienne du théâtre non plus. Si les employés sentent que c'est trop "faux", ils vont pas se prendre au jeu et ça servira à rien. Faut un juste milieu, quoi. Et puis, tout le monde n'aime pas être filmé, ça peut braquer certains.
Manini a pas tort... Les simulations, c'est comme le pastis, faut doser ! 😅 Si tu transformes ça en sketch ringard, c'est contre-productif.
Par contre, l'idée de James Bond de filmer, ça peut se nuancer. Au lieu d'une captation systématique, pourquoi pas proposer aux participants de s'enregistrer eux-mêmes avec leur téléphone sur des portions spécifiques ? Ça donne un contrôle et ça peut rassurer ceux qui sont mal à l'aise avec la caméra. On pourrait même imaginer un système où ils partagent ces extraits sur une plateforme interne (type forum ou réseau social d'entreprise) pour recueillir des feedbacks constructifs. C'est moins intrusif et ça favorise l'échange. 😉
PartenaireSage soulève un point que je trouve particulièrement pertinent : la mesure de l'impact. Augmenter la satisfaction client de 15% c'est un objectif chiffré, ok, mais comment tu le traduis concrètement en actions de formation ? Faut vraiment creuser le lien entre les compétences développées et les résultats business. Si tu investis dans une formation sur la "gestion des réclamations" et que, derrière, t'as toujours 30% des clients qui se barrent en claquant la porte 😡, c'est qu'il y a un truc qui cloche... Soit la formation est mal conçue, soit elle ne répond pas aux vrais problèmes rencontrés sur le terrain. Faut analyser les données, les verbatims clients, les indicateurs de performance, et ajuster le tir en conséquence. C'est pas juste un one-shot, c'est un processus continu d'amélioration.
Et puis, faut penser à la gamification ! Transformer l'acquisition de compétences en jeu, ça peut motiver les troupes. Des badges, des challenges, des classements... Y'a moyen de rendre ça ludique et engageant, tout en suivant la progression de chacun. Par contre, attention à pas tomber dans le concours de celui qui a la plus grosse... faut que ça reste bienveillant et axé sur l'amélioration collective.
Hello tout le monde,
Je voulais juste vous donner un petit retour suite à vos conseils. J'ai mis en place des simulations filmées mais, comme certains le craignaient, tout le monde n'était pas à l'aise. Du coup, j'ai opté pour l'auto-enregistrement sur certaines parties, et ça a vachement mieux marché ! Les feedbacks ont été plus constructifs et l'implication générale a augmenté.
Pour la mesure d'impact, je me suis basé sur les verbatims clients et les stats de réclamations. C'est clair que ça demande un suivi constant, mais les premiers résultats sont encourageants. Merci encore pour votre aide !
Super retour Djellouli46, c'est génial de voir que l'auto-enregistrement a porté ses fruits !
Et concernant le suivi des verbatims, tu utilises un outil spécifique ou tu fais ça manuellement ? Je suis toujours à la recherche de bonnes pratiques pour analyser efficacement les feedbacks clients.
SlamDunkPro, c'est bien de vouloir des outils, mais parfois le manuel a du bon. J'ai bossé dans des palaces avec des logiciels hors de prix, et au final, c'est l'analyse humaine qui prime. Rien ne vaut l'oreille attentive et la capacité à déceler les non-dits. Un tableur bien fait et de l'huile de coude, ça fait souvent le job. Après, si t'as des milliers de commentaires par jour, c'est autre chose...
Je comprends ton point de vue, Djellouli46, et c'est vrai qu'il y a un charme certain à l'analyse manuelle, surtout dans le luxe où le ressenti est primordial. Par contre, je pense que les outils peuvent compléter l'analyse humaine, surtout pour dégager des tendances de fond, des mots-clés qui reviennent souvent. C'est pas l'un contre l'autre, mais plutôt une synergie, non ?
Attends, Djellouli46, tu t'es répondu à toi-même ? 🤔 Y'a un bug dans la matrice, là, non ?
Plus sérieusement, je suis d'accord avec ton deuxième post (celui qui répond au premier... enfin bref !). L'humain, c'est irremplaçable. Les outils, c'est bien pour faire du volume, dégager des grandes tendances, mais pour la finesse, le ressenti, la nuance, y'a que l'analyse manuelle qui fonctionne. Surtout dans l'hôtellerie de luxe, où le diable se cache dans les détails. Un client qui dit "c'était bien", c'est pas pareil qu'un client qui dit "c'était parfait, exactement ce dont j'avais besoin". Le logiciel, il verra pas la différence. L'humain, si.
Complètement d'accord avec Antoine Saint-Prix, l'analyse manuelle reste essentielle, surtout dans le haut de gamme. Ceci dit, pour avoir testé les deux, je pense qu'un bon compromis, c'est de commencer par un outil d'analyse sémantique pour dégager les thématiques principales et ensuite, creuser manuellement les verbatims les plus pertinents. On gagne du temps et on garde la finesse de l'analyse humaine.
Si je résume, on est partis de l'importance de bien identifier les besoins en formation dans l'hôtellerie, en liant ça aux objectifs de l'entreprise. Ensuite, on a parlé de simulations (avec un bémol sur le côté "théâtre"), d'auto-enregistrement, et de l'importance de mesurer l'impact de la formation avec des indicateurs concrets. On a fini par aborder les outils d'analyse des verbatims clients, en soulignant que l'humain reste indispensable, surtout dans le luxe.
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Djellouli46, votre question est pertinente et au cœur des enjeux de développement RH dans l'hôtellerie. L'identification des besoins est effectivement un point de départ primordial. Il ne s'agit pas seulement de constater les lacunes, mais de comprendre comment ces lacunes impactent directement la performance de l'établissement et l'atteinte de ses objectifs stratégiques. Par exemple, si l'objectif est d'augmenter la satisfaction client de 15% dans les six prochains mois, il faut évaluer si le personnel est correctement formé aux techniques de communication et de résolution de problèmes. Une enquête de satisfaction client (avant et après formation) pourrait être un indicateur clé pour mesurer l'efficacité du plan de formation. Si les retours positifs augmentent de 20% après la mise en place de la formation, cela indique une réelle progression. Concernant l'application de la formation sur le terrain, je pense qu'il est essentiel d'impliquer les managers de proximité. Ils doivent être formés en amont pour accompagner leurs équipes et s'assurer que les nouvelles compétences sont mises en pratique. Des sessions de suivi régulières, des feedbacks constructifs et la mise en place de challenges peuvent encourager l'application des acquis. Un système de mentorat, où les employés expérimentés soutiennent les nouveaux, peut aussi faciliter l'intégration des compétences. Enfin, il est important de ne pas négliger l'évaluation continue du plan de formation. Cela permet d'identifier les points forts et les axes d'amélioration, et de s'assurer que la formation reste pertinente et adaptée aux besoins de l'entreprise. Un tableau de bord avec des indicateurs clés de performance (KPI) peut être un outil précieux pour suivre l'évolution des compétences et l'impact sur les résultats de l'entreprise. Si le taux de rétention du personnel augmente de 10% après la formation, cela peut indiquer que les employés se sentent plus valorisés et compétents dans leur travail.
Pour compléter ce que PartenaireSage a dit, un truc qui marche bien, c'est de faire des simulations de situations réelles pendant la formation. Genre, un client mécontent, une demande compliquée... Les employés peuvent s'entraîner à réagir, et c'est beaucoup plus concret que de la théorie. Et puis, filmer ces simulations et les débriefer après, ça peut vraiment les aider à prendre conscience de leurs points forts et de ce qu'ils doivent améliorer.
Mouais, les simulations c'est bien, mais faut pas que ça devienne du théâtre non plus. Si les employés sentent que c'est trop "faux", ils vont pas se prendre au jeu et ça servira à rien. Faut un juste milieu, quoi. Et puis, tout le monde n'aime pas être filmé, ça peut braquer certains.
Manini a pas tort... Les simulations, c'est comme le pastis, faut doser ! 😅 Si tu transformes ça en sketch ringard, c'est contre-productif. Par contre, l'idée de James Bond de filmer, ça peut se nuancer. Au lieu d'une captation systématique, pourquoi pas proposer aux participants de s'enregistrer eux-mêmes avec leur téléphone sur des portions spécifiques ? Ça donne un contrôle et ça peut rassurer ceux qui sont mal à l'aise avec la caméra. On pourrait même imaginer un système où ils partagent ces extraits sur une plateforme interne (type forum ou réseau social d'entreprise) pour recueillir des feedbacks constructifs. C'est moins intrusif et ça favorise l'échange. 😉 PartenaireSage soulève un point que je trouve particulièrement pertinent : la mesure de l'impact. Augmenter la satisfaction client de 15% c'est un objectif chiffré, ok, mais comment tu le traduis concrètement en actions de formation ? Faut vraiment creuser le lien entre les compétences développées et les résultats business. Si tu investis dans une formation sur la "gestion des réclamations" et que, derrière, t'as toujours 30% des clients qui se barrent en claquant la porte 😡, c'est qu'il y a un truc qui cloche... Soit la formation est mal conçue, soit elle ne répond pas aux vrais problèmes rencontrés sur le terrain. Faut analyser les données, les verbatims clients, les indicateurs de performance, et ajuster le tir en conséquence. C'est pas juste un one-shot, c'est un processus continu d'amélioration. Et puis, faut penser à la gamification ! Transformer l'acquisition de compétences en jeu, ça peut motiver les troupes. Des badges, des challenges, des classements... Y'a moyen de rendre ça ludique et engageant, tout en suivant la progression de chacun. Par contre, attention à pas tomber dans le concours de celui qui a la plus grosse... faut que ça reste bienveillant et axé sur l'amélioration collective.
Merci Antoine Saint-Prix pour cette vision nuancée et tous ces détails concrets ! C'est très instructif.
Hello tout le monde, Je voulais juste vous donner un petit retour suite à vos conseils. J'ai mis en place des simulations filmées mais, comme certains le craignaient, tout le monde n'était pas à l'aise. Du coup, j'ai opté pour l'auto-enregistrement sur certaines parties, et ça a vachement mieux marché ! Les feedbacks ont été plus constructifs et l'implication générale a augmenté. Pour la mesure d'impact, je me suis basé sur les verbatims clients et les stats de réclamations. C'est clair que ça demande un suivi constant, mais les premiers résultats sont encourageants. Merci encore pour votre aide !
Super retour Djellouli46, c'est génial de voir que l'auto-enregistrement a porté ses fruits ! Et concernant le suivi des verbatims, tu utilises un outil spécifique ou tu fais ça manuellement ? Je suis toujours à la recherche de bonnes pratiques pour analyser efficacement les feedbacks clients.
SlamDunkPro, c'est bien de vouloir des outils, mais parfois le manuel a du bon. J'ai bossé dans des palaces avec des logiciels hors de prix, et au final, c'est l'analyse humaine qui prime. Rien ne vaut l'oreille attentive et la capacité à déceler les non-dits. Un tableur bien fait et de l'huile de coude, ça fait souvent le job. Après, si t'as des milliers de commentaires par jour, c'est autre chose...
Je comprends ton point de vue, Djellouli46, et c'est vrai qu'il y a un charme certain à l'analyse manuelle, surtout dans le luxe où le ressenti est primordial. Par contre, je pense que les outils peuvent compléter l'analyse humaine, surtout pour dégager des tendances de fond, des mots-clés qui reviennent souvent. C'est pas l'un contre l'autre, mais plutôt une synergie, non ?
Attends, Djellouli46, tu t'es répondu à toi-même ? 🤔 Y'a un bug dans la matrice, là, non ? Plus sérieusement, je suis d'accord avec ton deuxième post (celui qui répond au premier... enfin bref !). L'humain, c'est irremplaçable. Les outils, c'est bien pour faire du volume, dégager des grandes tendances, mais pour la finesse, le ressenti, la nuance, y'a que l'analyse manuelle qui fonctionne. Surtout dans l'hôtellerie de luxe, où le diable se cache dans les détails. Un client qui dit "c'était bien", c'est pas pareil qu'un client qui dit "c'était parfait, exactement ce dont j'avais besoin". Le logiciel, il verra pas la différence. L'humain, si.
Complètement d'accord avec Antoine Saint-Prix, l'analyse manuelle reste essentielle, surtout dans le haut de gamme. Ceci dit, pour avoir testé les deux, je pense qu'un bon compromis, c'est de commencer par un outil d'analyse sémantique pour dégager les thématiques principales et ensuite, creuser manuellement les verbatims les plus pertinents. On gagne du temps et on garde la finesse de l'analyse humaine.
Si je résume, on est partis de l'importance de bien identifier les besoins en formation dans l'hôtellerie, en liant ça aux objectifs de l'entreprise. Ensuite, on a parlé de simulations (avec un bémol sur le côté "théâtre"), d'auto-enregistrement, et de l'importance de mesurer l'impact de la formation avec des indicateurs concrets. On a fini par aborder les outils d'analyse des verbatims clients, en soulignant que l'humain reste indispensable, surtout dans le luxe.