Est-ce que c'est acceptable de ne plus proposer de remise à mes locataires après qu'ils aient refusé l'offre initiale ?

Posté par : SlamDunkPro - le 31 Mai 2025

Commentaires (5)

  • C'est une question délicate. D'un côté, on comprend ton besoin de rentabilité. De l'autre, il y a la relation avec tes locataires. Je suis tombé sur cette vidéo qui aborde justement la stratégie de négociation en immobilier, ca pourra t'aider je pense :

    En gros, faut peser le pour et le contre. Augmenter sans la remise, c'est ton droit, mais ça peut les pousser à partir. Et retrouver de nouveaux locataires, ça a un coût aussi...

  • Intéressant comme situation 🤔. Tu dis "raisonnable", SlamDunkPro, mais c'était de combien cette augmentation, en pourcentage par rapport au loyer actuel ? Et la remise, elle durait combien de temps ? C'est juste pour mieux comprendre le contexte et me faire une idée, quoi. Merci ! 🧐

  • L'augmentation, je visais 7%, avec une remise de 3% pendant 6 mois pour adoucir le truc. En gros, ils auraient payé 4% de plus pendant six mois, puis 7% après. C'est raisonnable, non ? Vu les prix dans le coin, je suis déjà en-dessous, même avec ça.

  • Je rejoins ScoreA15 sur le besoin de comprendre les chiffres. 7% d'augmentation, c'est une chose, mais l'impact réel sur leur budget, c'en est une autre. Il faut aussi se demander si cette augmentation est justifiée par des améliorations apportées au logement ou à l'immeuble. Si c'est juste pour "rattraper" le marché, ça peut être perçu comme moins acceptable. La remise de 3% sur 6 mois, c'était une bonne intention, mais peut-être pas assez incitative. Psychologiquement, les gens réagissent plus à une "perte" qu'à un "gain". Donc, ils ont peut-être plus ressenti l'augmentation de 4% (même temporaire) que l'avantage de la remise. Une approche différente aurait pu être de proposer une remise plus importante au début (par exemple, 5 ou 6%) pendant une période plus courte (3 mois), puis l'augmentation totale de 7%. Cela aurait créé un effet "waouh" plus fort et facilité l'acceptation. Concernant le retrait de la remise, légalement, tu es probablement dans ton droit, SlamDunkPro. Mais en termes de relation client, c'est risqué. Comme le soulignait Djellouli46, un locataire mécontent, c'est du turnover, et le turnover coûte cher. Selon certaines études, le coût de remplacement d'un locataire peut représenter jusqu'à deux mois de loyer (frais de recherche, de remise en état, etc.). Donc, avant de prendre une décision définitive, calcule bien le coût/bénéfice de chaque option. Parfois, il vaut mieux un petit arrangement qu'un long procès... ou un logement vide.

  • EmpreinteSens soulève un point important avec l'histoire de la perception de la perte vs. du gain. C'est vrai que j'avais pas forcément vu ça comme ça. L'idée d'une remise plus forte au début, ça pourrait être une piste à explorer pour le futur, si jamais je dois re-négocier des loyers. Merci pour cette perspective !